Nos petits amis ailés sont de retour!
Le retour de nos petits amis ailés est signe que le printemps est bien arrivé. Quel bonheur!
Pour bien les accueillir, on aura vidé et nettoyé les nichoirs avec de l’eau et un peu de savon doux, car, aussitôt sont-ils arrivés, la saison des amours débute.
Certains mâles s’affairent à préparer le nid tandis que d’autres roucoulent à longueur de journée en espérant que leur sérénade attire l’attention d’une femelle.
Ils en dépensent de l’énergie et sont affamés alors, je m’assure que les mangeoires soient bien garnies; graines de tournesol noires, chardon, millet composent leur menu chez moi. Certains ajoutent arachides en écaille (les geais bleus en raffolent) et grains de maïs, mais, plus ici merci! Je me suis aperçue qu’ils attiraient une clientèle indésirable au resto ‘’Maurice-Dion’’ comme les quiscales, les étourneaux, les carouges à épaulettes. Ces irrassasiables, de par leur présence, nous privaient d’admirer les plus mignons comme les chardonnerets, pics mineurs, pics chevelus, roselins pourprés, mésanges, cardinaux, mésanges bicolores (ma petite nouvelle), bruants, sittelles à poitrine blanche et poitrine rousse.
Les tout petits colibris à gorge rubis qui, après avoir parcouru des milliers de kilomètres, nous sont revenus vers la mi-mai ont bien soif. Une mixture de ¼ de tasse de sucre et 4 tasses d’eau, sans colorant, leur est préparée à défaut d’avoir un chèvrefeuille prêt à butiner.
Un peu plus tard, l’oriole de Baltimore viendra aussi se délecter de quartiers d’orange piqués sur des branches d’arbre. Le jaseur d’Amérique optera pour un verger en fleurs afin de pouvoir offrir quelques pétales à sa dulcinée.
Pour leur confort, on installe un ou deux bains d’oiseaux. Ils prendront plaisir à y patauger. Ensuite, bien trempés, ils iront se replacer les plumes en s’installant, bien haut perchés, sur les branches d’un bouleau, un saule pleureur, un tilleul ou encore un sureau noir. De plus, ces arbres leur serviront de garde-manger lorsque les fruits seront à maturation.
Bien d’autres volatiles, sans être des clients réguliers, font acte de présence et chantent haut et fort. Je pense ici au moqueur-roux, au moqueur-chat, à la grande variété de parulines et les moucherolles.
Au lever du jour, confortablement installée sur le patio, café à la main, j’écoute leur concerto Bon Éveil en Si bémol majeur et je les observe à travers le viseur de mon appareil photo, prête à capter un moment magique en tout temps! Oh oui! Quel bonheur! Ils sont de retour!
Merci, dame Nature!
Oiseaux du Québec et des Maritimes
Une nouvelle version plus facile à transporter!
En plus d’être plus pratique que jamais dans sa nouvelle version souple, ce populaire guide des oiseaux, publié aux Éditions Michel Quintin, s’est refait une beauté! Les fiches d’identification sont toujours aussi claires et précises et les illustrations hautement réalistes confirment le travail méticuleux de l’artiste animalier Ghislain Caron. De plus, les informations répertoriées avec une qualité de vulgarisation scientifique exceptionnelle par Jean Paquin et mises à jour minutieusement par Michel Leboeuf en font le compagnon d’aventure essentiel des ornithologues passionnés.