Le légendaire noyer noir de Compton

Noyer noir. Photo : arboquebecium
Le Juglans nigra ou plus communément noyer noir. Crédit photo : arboquebecium

Texte par Frédérick Gladu adapté par Danielle Goyette

01.06.2023

Source: Frédérick Gladu, B.Sc.A. Architecture de paysage, Université de Montréal

https://www.arboquebecium.com/fr/arbres-du-quebec/arbres-exceptionnels/champion-des-noyers-noirs/

Adaptation : Danielle Goyette

On l’appelle Juglans nigra ou plus communément noyer noir. Il est cultivé pour ses fruits, son bois et ses qualités ornementales. Il peut atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur.

L’un d’eux pousse honorablement sur le chemin Ives Hill depuis plus de 200 ans. Il serait le plus vieux noyer noir de toute la province de Québec et sans doute l’un des plus grands et des plus gros aussi!

Pour évaluer l’âge de cet arbre, on peut remonter le temps jusqu’au jour approximatif de sa plantation. Premièrement, il est important de spécifier que le noyer noir est un arbre qui a été introduit au Québec. Autrefois, cette espèce ne poussait pas à l’intérieur de nos frontières actuelles. La ville de Sherbrooke fut fondée en 1802 avec l’arrivée de Gilbert Hyatt et des loyalistes anglais. Ces derniers apportèrent avec eux beaucoup de choses des États-Unis, comme des semences d’arbres, d’arbustes et de plantes diverses. C’est sûrement comme cela que les noyers noirs sont apparus au Québec et c’est le cas de ce célèbre noyer noir. Les villages environnants de Sherbrooke, comme Compton, ont commencé à se développer à peu près en même temps, au début du XIXe siècle. L’un des premiers colons à occuper ces lieux fut Eli Ives; c’est lui qui planta ce noyer noir à Compton vers 1815. Cet arbre aurait donc environ 208 ans, ce qui est tout à fait possible, quand on sait qu’un noyer noir peut vivre jusqu’à 250 ans.

Mieux encore, l’état actuel de ce grand sage imposant laisse à penser qu’il lui reste encore de belles saisons devant lui, car il affiche une excellente santé. Il faut aller le voir pour le croire!

Vous avez aimé cet article? Partagez-le!

S'abonner à l'infolettre?
C’est simple.

Sélectionnez vos champs d'intérêts

Recevez les actualités par courriel!

Je veux m’abonner