Des nouvelles de nos Journalistes en herbe
Mis en branle à la fin octobre avec deux enseignantes de l’école Louis-St-Laurent, Yris Bouffard (5e et 6e années) et Marie-Claude Gauthier (6e année), et moi-même, ce projet des Journalistes en herbe permet à huit jeunes, qui vouent un réel intérêt pour l’écriture, de découvrir les coulisses du journalisme et de s’y plonger. Voici déjà huit nouvelles issues de nos premières rencontres fort enthousiastes.
Et ce n’est qu’un début! Voilà une bien belle relève potentielle pour notre journal!
Par Danielle Goyette
Une journée d’apprentissage et d’amusement à Baldwin Mills
Le jeudi 6 octobre, les classes de Marie-Claude Gauthier, d’Yris Bouffard et de Dominique de l’école Louis-St-Laurent sont parties en autobus pour une sortie spéciale dans Baldwin Mills.
Une grande pêche
Les groupes ont été séparés en deux. Le premier est parti à la découverte de la pisciculture et il y avait plein de bassins avec des petits poissons et rarement des gros. Le deuxième groupe est allé pêcher dans un petit lac. Presque tous les élèves sont revenus avec un poisson.
Un marais boueux
Tous les élèves marchaient ensemble et s’arrêtaient pour regarder les beaux paysages de temps en temps. Après avoir observé la nature, ils devaient trouver 15 fiches plastifiées avec des photos d’animaux qu’ils pouvaient retrouver dans un marais ou un étang. Les élèves amusés sont ensuite partis vers le fond de la forêt pour trouver toutes sortes d’insectes. Ils se sont aussi arrêtés pour en apprendre plus sur les marais et les étangs.
Une église comme à son origine
À la fin de la journée, les élèves se sont rendus dans une église toute rénovée, mais qu’on a gardée comme à l’origine. Ils en ont appris beaucoup sur la religion protestante et ont posé un tas de questions sur des objets qui leur semblaient étranges ou des livres qui leur semblaient un peu bizarres.
Pour finir, les élèves se sont bien amusés dans l’autobus du retour et ont bien rigolé ensemble. Ce fut une très belle journée!
Un marché de noël fabuleux
Cette année, Compton s’est réjoui d’un beau marché de Noël. L’événement s’est déroulé le 3 décembre, de 11 h à 15 h 30, au Parc des Lions. Les citoyens ont pu faire leurs provisions de cadeaux. Plein d’artisans locaux étaient présents pour vendre leurs produits.
Juste du plaisir!
Noël rend tout le monde joyeux. Les petits et les grands ont grandement apprécié ce marché de Noël. De nombreuses activités avaient été planifiées. On n’a partagé que du plaisir! Pour les plus petits, le père Noël s’y trouvait avec ses lutins. Les élèves de l’école Louis-St-Laurent ont aussi préparé de magnifiques chansons qu’ils ont présentées à 13 h. À 13 h 30 et 14 h 30 avait lieu l’heure du conte bilingue de la bibliothèque Estelle-Bureau. Un photographe sur place proposait aussi des petites séances photo au profit de l’école au coût de 5 $. Les Lionceaux se sont engagés, eux aussi. Ils tenaient deux kiosques. Ils ont également contribué à une chasse aux lutins pour les plus petits. Tout l’argent amassé sera remis au projet Compton pour son école.
Une école qui contribue
L’école Louis-St-Laurent offrait plusieurs produits. Premièrement, les élèves de la classe de madame Caroline Goulet de 4e année, vendaient des cartes qu’ils avaient fabriquées. L’école vendait aussi des sapins de type Balsam de cinq à six pieds. De belles couronnes de Noël étaient aussi proposées et bien autres choses!
Artisans et producteurs présents
Plusieurs artisans étaient présents pour offrir leurs produits, comme Douceurs chocolatées. Cette petite entreprise de fabrication de chocolats est née d’une passion profonde pour ces délices. Hum! Du bon chocolat! Créations Mammy Diane vendait aussi ses produits. Réaliser différents articles en tissu est sa spécialité. Érablière Routhier offrait son délicieux sirop.
Photo: Danielle Goyette Lilia en compagnie de ses ami·e·s Lionceaux au Marché de Noël Photo: Danielle Goyette
Finalement, pour agrémenter la journée, il n’y avait rien de mieux que de partager un bon chocolat chaud avec le père Noël!
La magie de Noël était parmi nous!
Une sortie splendide au mont Pinacle
Le mardi 27 septembre 2022, tous les élèves du troisième cycle de l’école Louis-St-Laurent sont allés monter le mont Pinacle.
Ils étaient très heureux de gravir le mont Pinacle. Comme moyen de transport, ils ont dû utiliser les voitures des parents parce que les autobus coûtaient trop cher. Au début, ils ne savaient pas s’ils allaient pouvoir y aller parce qu’il annonçait de la pluie.
Une vue magnifique lors du dîner
Ils sont finalement montés tout en haut en petits groupes de six, parfois sept. Rendus en haut du mont, les élèves se sont assis par terre, puis ont mangé leur dîner. Pendant qu’ils dînaient, les jeunes pouvaient regarder la vue magnifique qui les entourait. Par la suite, plusieurs parents ont pris des photos de leurs enfants et de leurs amis.
En conclusion, la journée fut très agréable, mais tout le monde était bien fatigué à la fin!
Photo : Martine Crête
Un agrandissement de taille pour l’école
Dernièrement, des rénovations majeures ont pris place à l’école Louis-St-Laurent. Le développement a eu lieu pour qu’un maximum d’élèves puisse accéder à l’école. Ce sont les plans élaborés par la firme STGM Architecture qui vont être appliqués par Construction Réjean Bélanger inc.
Les coûts estimés dépassés
Si, au départ, il était prévu que trois millions de dollars seraient nécessaires pour payer le coût de la construction, le prix de l’agrandissement sera finalement de plus de onze millions de dollars. Ce phénomène s’explique par la hausse des prix des matériaux et la hausse de l’inflation.
Photo: Marie-Claude Gauthier
Pour une bonne cause
Le but de l’agrandissement est que le plus d’élèves possible puissent aller à l’école et qu’ils ne soient pas obligés d’aller à Coaticook pour étudier. Il y a plus de six ans, à cause du très grand nombre d’élèves, les dirigeants de la commission scolaire des Hauts-Cantons ont affirmé que seuls les élèves habitant dans un certain rayon pouvaient accéder à l’école. Pour remédier à la situation, des classes ont été placées au Pavillon Notre-Dame-des-Prés, mais après six ans, il était temps de trouver une autre solution. Un comité de parents a donc décidé de trouver des fonds pour payer l’agrandissement. Et voilà qu’après dix ans d’attente et de travail, le comité a finalement obtenu gain de cause et le ministère de l’Éducation s’est décidé à payer entièrement le coût de l’agrandissement.
Ramassons des pommes pour une belle sortie!
En octobre, les classes de Marie-Claude Gauthier, Dominique et Yris Bouffard de l’école Louis-St-Laurent sont allées ramasser des pommes dans le verger de la Pommalbonne situé à côté de l’école. Chaque gros bac de pommes ramassées leur donnait 25 $.
Une journée au coeur des pommiers
C’était la première fois que les classes du troisième cycle allaient ramasser des pommes. Les élèves ont travaillé fort et ne désespéraient jamais! À leur grand étonnement, ils ont réussi à gagner 1000 $ en tout, ce qui équivaut à 40 bacs. Les élèves étaient fiers d’eux puisque cet argent servira pour leur voyage de fin d’année à Québec.
Photo: Marie-Claude Gauthier
Une belle surprise
Quelques jours après avoir ramassé presque toutes les pommes du verger, les jeunes ont eu une belle surprise. David, le propriétaire de la Pommalbonne, est venu dans leur classe pour offrir un chausson aux pommes à chacun d’entre eux. C’était tellement bon qu’ils sont presque tombés dans les pommes!
Un projet de Noël dans la classe
Dans la semaine du 10 novembre, les élèves de la classe de 5e et 6e de l’école Louis-St-Laurent ont commencé un projet de Noël. Les élèves sont persévérants, car ce projet va durer plusieurs heures. Ils bricolent une maison et c’est eux qui choisissent leur modèle de maison.
En plusieurs étapes
La maison que les enfants fabriquent se fera en plusieurs étapes. Premièrement, ils doivent décider des dimensions qui les intéressent pour la maison. Il y a quelques consignes à respecter. L’aire du plancher de la maison doit avoir un maximum de 100 cm². La deuxième consigne, c’est la hauteur du bâtiment. Si la maison contient un étage, elle doit avoir une hauteur inférieure à 15 cm. Si elle a deux étages, elle doit avoir une hauteur inférieure à 25 cm. Pour la dernière consigne, si elle contient trois étages, la hauteur ne doit pas dépasser 35 cm. Ensuite, les élèves font un brouillon de la maison en 3D avec du papier pour s’assurer que les dimensions sont bonnes. Après, ils la fabriquent avec du carton et coupent le carton avec des exactos.
Un défi électrique
Le bâtiment que construisent les enfants contiendra des lumières qui l’illumineront. Il faut que les élèves se pratiquent à faire des défis électriques comme allumer une ampoule avec des fils électriques et une pile. Plus ils avancent dans les défis, plus ils sont difficiles. Ainsi, cela sera plus sécuritaire pour les élèves. Quand ils vont faire la vraie maison, ils auront déjà pratiqué l’électricité et ils sauront comment cela fonctionne.
Plusieurs choix
Les écoliers peuvent fabriquer plusieurs bâtisses. Ils pourraient réaliser un garage, un dépanneur et aussi un lampadaire qui va s’allumer tout comme la maison ainsi que les autres bâtiments. Mais ils sont obligés de faire une maison.
Le choix du décor
Les maisons vont être recouvertes d’une fine couche de pâte à modeler. Aussi, les fenêtres vont être plastifiées. Comme effet de neige, les enfants vont utiliser de la ouate. Pour finir, ils vont mettre des fils électriques dans les maisons et les autres bâtiments qu’ils auront construits.
Un travail d’équipe
Le projet se fait en équipe. Presque tous sont en équipe de deux, il y a juste quelques élèves seuls. Chaque équipe fait environ deux bâtiments. Donc, quand ils auront fini de tout construire, un des deux bricoleurs va repartir avec la maison et l’autre avec le bâtiment. Pour ceux qui sont seuls, ils vont sûrement repartir avec les deux bâtiments. Petite parenthèse, ils ne vont pas repartir avec les lumières, celles-ci appartiennent à l’école.
Photos: Théo Bouchard
Des résultats impressionnants
Ce projet que l’école Louis-St-Laurent a organisé est superbe. C’est une chance pour les élèves d’y participer. Les résultats vont sûrement être magnifiques et vont donner un beau village de Noël. En conclusion, les jeunes constructeurs vont repartir avec chacun des bâtiments qu’ils ont faits avec persévérance et sûrement en faire une jolie décoration de Noël à la maison.
Le Verger Gros Pierre s’agrandit!
À la fin octobre, le Gros Pierre a commencé à s’agrandir, car il manque d’espace. Pour cela, ils ont enlevé des centaines de voyages de terre. Entre autres, ils vont faire un toit pour une terrasse.
Ça va coûter cher!
La structure va coûter très cher. Ils prévoient de mettre de nouveaux bureaux et des chambres pour les travailleurs étrangers guatémaltèques, etc. Il va y avoir une très grande terrasse avec une superbe vue pour les touristes.
Une famille enthousiaste
Gaétan Gilbert et Mélanie Éliane Marcoux travaillent très fort avec les travailleurs et ils ne se découragent pas. Il est certain que ça va donner une très belle bâtisse et une très belle terrasse, il ne reste plus qu’à travailler pour que ça donne ce qu’ils veulent. Dans combien de temps pensent-ils que ce sera terminé? Le plus tôt possible, espèrent-ils!
Photo: Gaétan Gilbert Gaétan Gilbert et Mélanie Éliane Marcoux. Photo: Lisette Proulx
Une ferme de Compton qui s’agrandit
En 2018, Vincent Lachance et Vicki Vallée de la Ferme Comptal ont eu l’idée de bâtir une nouvelle ferme. En 2019, ils font des plans pour la nouvelle construction. Comme ils ont une vieille ferme, au lieu de la détruire, ils décident de bâtir la nouvelle collée à celle-là avec un passage pour les réunir.
La nouvelle ferme mesurera 242 pieds de long par 62 pieds de large et 15 004 pieds carrés. En 2020, ils dynamitent le roc pour remplir le trou et bâtir. La nouvelle ferme comprendra deux robots de traite, six bassins d’eau, une brosse et des tapis confortables. Elle pourra accueillir jusqu’à 115 vaches. Les vaches seront libres de manger, de dormir, de se faire traire et de boire.
À savoir
La vieille ferme continuera d’être utilisée pour l’élevage des veaux. Ce qui les a attirés à construire, c’est pour automatiser la traite à cause du manque d’employés. La construction a commencé le 15 mars 2021 et s’est finie le 15 décembre 2021. Ils ont rentré 30 vaches le 15 décembre 2021 et, aujourd’hui, la ferme peut en contenir 70 en moyenne.
Pour conclure, le transfert s’est bien fait et les vaches sont maintenant capables d’aller se faire traire par les robots. Malgré tout, il reste encore beaucoup de travail à accomplir au quotidien.