Compton au boulot: Yanic Chouinard

Yanic Chouinard, journalier au mélange pour la Laiterie de Coaticook ltée.
Yanic Chouinard, journalier au mélange pour la Laiterie de Coaticook ltée.

Jordane Masson

04.05.2023

Un « Pur plaisir » de travailler!

Natif de Coaticook, Yanic Chouinard réside à Compton depuis maintenant cinq ans. Avec sa conjointe, Marie-Josée Sage, ils ont deux enfants : Marie-Soleil, 22 ans et Jérémy, 20 ans. Ils sont aussi grands-parents de trois petits-enfants. L’arrivée de M. Chouinard dans notre belle municipalité correspond aussi à ses débuts en tant que pompier volontaire de Compton. Pour ce qui est de son travail de tous les jours, il occupe le poste de journalier au mélange pour la Laiterie de Coaticook ltée.

Parlez-nous de votre parcours.

Après mes études secondaires, je me suis tout de suite embarqué sur le marché du travail. J’ai travaillé pendant 19 ans dans le domaine du textile pour finalement entreprendre un changement de carrière avec la Laiterie de Coaticook. Dès la première journée, je m’y suis senti à ma place. C’est une compagnie qui prend soin de ses employés. Entre autres, ils m’ont permis d’ajuster mon horaire pour suivre mes cours pendant deux ans afin de devenir pompier volontaire et réaliser mon rêve de jeune garçon. J’y travaille depuis maintenant huit ans et toujours avec grand plaisir!

En quoi consistent vos tâches?

Je travaille au mélange avec deux autres employés, même si on est parfois seul pendant un laps de temps. Mon équipe s’occupe de préparer la base des fameuses crèmes glacées. Mon horaire est de 5 h à 13 h en semaine. Je suis responsable de recevoir les livraisons de lait et de crème envoyées par la Fédération des producteurs de lait du Québec. Je dois gérer les silos à lait pour qu’ils aient une bonne rotation. Aussi, je m’occupe d’incorporer les ingrédients pour le mélange de base dans une machine Pasto. Selon le taux de gras de la crème, j’incorpore une certaine quantité de lait brut. Par contre, ce n’est pas moi qui ajoute les saveurs, sauf pour le cacao.

Le reste, c’est une autre équipe qui s’en charge. Il faut aussi préciser que le mélange de départ est chaud, et non froid, pour permettre aux ingrédients de bien s’amalgamer. Ensuite, il est pasteurisé, puis ce mélange va passer par un processus pour être refroidi. Par la suite, il sera envoyé dans un silo de maturation. Le lendemain, les employés de la production vont l’utiliser. Ensuite, ils vont y ajouter la saveur désirée, puis le tout est mis en pot. Dans une journée normale, je produis en mélange environ 47 600 kilos. 

Quels sont les défis rencontrés?

Parfois, il y a beaucoup de camions à lait qui arrivent d’un coup. Je ne sais jamais d’avance quand ils vont arriver, donc, je dois m’assurer qu’il y a de la place dans mes silos. En gros, c’est de savoir prioriser mes étapes de travail. Au final, ce sont des défis intéressants qui nous poussent à nous organiser et à réfléchir. Ça se prend bien! Aussi, c’est un travail assez physique. Parfois, il faut soulever des poches de 50 lb. Par contre, en étant trois employés, il y a une rotation des tâches, ça aide beaucoup. 

Qu’est-ce que vous aimez de votre emploi?

Je dirais d’abord la compagnie pour laquelle je travaille. L’esprit est bon, il y a une ambiance familiale. Mes employeurs sont souriants et savent régler les problèmes avec civilité. Je m’y sens bien traité. J’adhère aussi à leurs valeurs comme de s’approvisionner le plus localement possible et offrir des produits de qualité, sans substance laitière modifiée. C’est une fierté de travailler pour une compagnie connue à travers le Québec. J’apprécie aussi mon équipe de travail, on a une bonne chimie. Ça rend le travail plaisant!

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