Une main-d’œuvre nécessaire et productive – Una mano de obra necesaria y productiva
Par Danielle Goyette
Laissant derrière eux leurs familles pendant des mois, les travailleurs étrangers temporaires (TET) qui prêtent mainforte dans le secteur agricole de la région de Compton viennent principalement du Guatemala et du Mexique. « Dépendamment des types de production et des besoins des entreprises, la durée des séjours peut varier, nous explique Camille Néron, conseillère à la main-d’œuvre agricole au Centre d’emploi agricole de l’Estrie, UPA-Estrie. Pour les travailleurs du Mexique, leur contrat peut avoir une durée maximale de huit mois et ils doivent avoir quitté le Canada au 15 décembre de chaque année. Ces travailleurs sont principalement recrutés pour des entreprises maraîchères. Pour les travailleurs du Guatemala, les contrats peuvent avoir une durée maximale de deux ans. Tous les types de production en font la demande, mais surtout les entreprises qui ont des besoins de main-d’œuvre permanence comme en production laitière, porcine. Ils abattent un travail dur et ils sont très appréciés pour leur endurance et leur qualité de travail. En contrepartie, cela leur permet d’améliorer leur niveau de vie dans leur pays. »
Une pratique bien installée
Le nombre de travailleurs étrangers temporaires a presque doublé au Canada en l’espace de dix ans. En 2010, ils étaient quelque 35,860 alors qu’ils se chiffraient à 64,479 en 2018. Le Québec demeure la troisième province à accueillir cette main-d’œuvre après l’Ontario et la Colombie-Britannique. Un travailleur guatémaltèque gagne environ 490 $ CA par mois, c’est six fois moins qu’il peut gagner ici dans une même période à raison de 60 heures par semaine.
Madame Néron conclut en nous expliquant à quel point la présence des travailleurs étrangers temporaires dans nos fermes est essentielle à la bonne productivité de celles-ci. « Sans ces travailleurs, le secteur économique agricole serait certainement en péril et les entreprises devraient reconsidérer leurs structures et méthodes en lien notamment avec la mécanisation, l’automatisation ou même la diminution de production. Nous sommes choyés d’avoir autant d’humains travaillants, persévérants et généreux pour soutenir les entreprises et nourrir les gens de notre belle région. C’est en grande partie grâce à eux que nous pouvons agrémenter notre assiette de si bons produits locaux d’exception! »
Una mano de obra necesaria y productiva
Por Danielle Goyette
Traduction : Jim Arevalo, Actions interculturelles
Dejando atrás a sus familias durante meses, los Trabajadores Extranjeros Temporales (TET) que ayudan en el sector agrícola de la región de Compton provienen principalmente de Guatemala y de México. «Según los tipos de producción y las necesidades de las empresas, la duración de las estadías puede variar», explica Camille Néron, consejera de mano de obra agrícola del Centro de Empleo Agrícola de Estrie, UPA-Estrie. Para los trabajadores de México, sus contratos pueden ser por un periodo máximo de ocho meses y deben salir del Canadá antes del 15 de diciembre de cada año. Estos trabajadores se contratan principalmente para empresas de horticultura. De otro lado, para los trabajadores de Guatemala, los contratos pueden ser por un periodo máximo de dos años. Todo tipo de producción los piden, pero especialmente las empresas que tienen necesidades laborales permanentes como en la producción láctea y porcina. Ellos hacen un trabajo duro y son muy apreciados por la fortaleza que poseen y por la calidad de trabajo que realizan. A cambio, esto les permite mejorar sus niveles de vida en sus países de origen. «
Una práctica bien establecida
El número de trabajadores extranjeros temporales casi se ha duplicado en Canadá en los diez años últimos años. En 2010, eran unos 35.860 en comparación con 64.479 en 2018. Québec sigue siendo la tercera provincia en recibir esta mano de obra después de Ontario y Colombia Británica. Un trabajador guatemalteco gana alrededor de $ 490 por mes, lo que es seis veces menos de lo que puede ganar aquí en un solo período de 60 horas a la semana.
La Sra. Néron concluye explicándonos lo esencial que es la presencia de trabajadores extranjeros temporales en nuestras fincas para su buena productividad. “Sin estos trabajadores, el sector económico agrícola ciertamente estaría en peligro y las empresas tendrían que reconsiderar sus estructuras y métodos, particularmente en relación con la mecanización, la automatización o incluso la reducción de la producción. Somos afortunados de tener tantos seres humanos trabajadores, perseverantes y generosos para apoyar a nuestras empresas y alimentar a la gente de nuestra hermosa región. ¡Es en gran parte gracias a ellos que podemos decorar nuestro plato con tan buenos productos locales excepcionales! «