Quel avenir économique pour le Canada ?

Lettre d’opinion
Face à la fermeture d’entreprises et à la montée du chômage, les gouvernements socialistes proposent des solutions de facilité : embauches massives dans la fonction publique et investissements dans les infrastructures pour maintenir artificiellement l’emploi. Or, ces politiques engendrent des déficits persistants, alimentent l’inflation et freinent la croissance à long terme. Leur objectif semble davantage orienté vers la création de problèmes justifiant toujours plus d’interventions étatiques, de nouvelles taxes et d’un contrôle accru sur l’économie. Ce qui est le plus préoccupant, c’est que nombre de citoyens réclament encore davantage de ce qui constitue pourtant la source même du problème : l’interventionnisme gouvernemental.
L’analyse économique issue de l’école autrichienne et de l’école de Chicago nous enseigne à percevoir ce que d’autres ne voient pas : les effets réels des politiques interventionnistes sur l’économie et sur le quotidien des individus. Une véritable relance économique passe par une libéralisation du marché, une réduction des réglementations, un allègement fiscal pour les PME, une privatisation des entreprises d’État et une réintroduction des principes du libre marché. Une baisse des impôts sur les contribuables stimule la demande en biens et services, incitant ainsi les entreprises à embaucher pour répondre à cette demande croissante. Elle favorise également la compétitivité en réduisant le coût du travail par unité produite. De même, un allègement fiscal pour les entreprises leur permet d’accumuler le capital nécessaire à l’innovation et à l’amélioration de leur productivité, sans avoir à dépendre de subventions publiques souvent inefficaces et injustes, relevant du capitalisme de connivence. Par ailleurs, la déréglementation et l’ouverture au libre marché offrent aux entreprises un accès facilité aux matières premières à moindre coût et aux marchés internationaux, leur permettant ainsi d’accroître leur compétitivité. À l’inverse, les barrières tarifaires freinent la consommation en maintenant artificiellement des prix élevés pour les citoyens.
En définitive, le Canada a besoin d’un changement de cap économique fondé sur les principes du libéralisme classique. Seule une redéfinition du rôle de l’État, limitée à ses fonctions essentielles, permettra de garantir une prospérité durable et un retour à une véritable croissance économique.
Yoann Paridaens
Coaticook