Compton au boulot: Cupidon

Cupidon, toujours prêt à travailler
Cupidon toujours prêt à travailler. Photo: Lisette Proulx
Travailler pour l’amour!

Fils du dieu Mars et de la déesse Vénus, souvent représenté sous forme de chérubin ailé, Cupidon nous vient de la mythologie romaine. Parfois confondu avec Éros qui découle de la mythologie grecque, il demeure l’ultime symbole du sentiment amoureux. En plus que son arc et son carquois, Cupidon nous dévoile ses autres facettes.

Parlez-nous de votre parcours.

J’ai eu un départ assez difficile. Dès ma naissance, Jupiter, le dieu qui gouverne le ciel et la terre, demanda à ma mère de se débarrasser de moi! Celle-ci dut me cacher dans les bois où j’appris rapidement à manier l’arc et la flèche. Mes flèches de cyprès furent échangées pour des flèches en or, qui font naître la passion amoureuse, et des flèches de plomb, qui enlèvent cette passion. J’étais prédestiné à ce travail que j’accomplis avec grand intérêt, mais je dois dire que j’en obtins peu de reconnaissance!

Vous êtes au travail plus dans le temps de la Saint-Valentin?

En tant que dieu de l’amour, on m’a rapidement associé à cette fête et je travaille avec plus d’assiduité dans ce temps-là. Dans l’antiquité, la période de la mi-janvier à la mi-février était consacrée à la fertilité et à l’amour chez les Grecs. Chez les Romains, on fêtait les Lupercales le 15 février où l’alcool coulait à flot chez les prêtres de Lupercus, dieu de la fertilité. Même après le catholicisme, cette fête païenne est demeurée vivante longtemps. Les filles célibataires devaient se cacher autour du village et les jeunes hommes partaient à leur recherche. Le jeune homme devait marier dans l’année celle qu’il trouvait pendant cette fête.

De nos jours, on connaît surtout les cartes de Saint-Valentin. Celles-ci viendraient du prince Charles d’Orléans qui, emprisonné dans la tour de Londres, envoya un poème à son amoureuse, Marie de Clèves, en 1440. Bref, il y a beaucoup d’histoires derrière cette fête trop souvent mal-aimée et pendant laquelle je suis particulièrement occupée.  

C’est même en travaillant que vous êtes vous-même tombé amoureux, n’est-ce pas?

Vous avez sans doute entendu parler de Psyché, fille d’un roi, qui rendit ma mère jalouse de par sa beauté. J’avais pour mission de la rendre amoureuse d’un monstre. Par contre, à la suite d’une étourderie, je me suis accroché sur une de mes flèches et je suis tombé moi-même en amour avec Psyché. Pour la protéger, je l’ai amenée vivre dans mon château, mais je lui cachais mon identité. On ne se voyait que la nuit. Malheureusement, Psyché, devenue trop curieuse, alluma une lampe pour voir mon visage pendant que je dormais. L’huile chaude tomba sur mon épaule et me réveilla. Furieux, je me suis enfui, mais Psyché put me retrouver en bravant plusieurs obstacles. Finalement, nous nous sommes unis devant les dieux. Psyché a donc été autorisée à boire de l’ambroisie pour devenir une déesse à son tour.

L’amour est à la base de votre travail, qu’est-ce que l’amour pour vous?

Dans mes différentes représentations artistiques au travail, on me voit parfois les yeux bandés pour rappeler que l’amour ne perçoit pas de défaut dans l’objet aimé. On me voit aussi en pleine action, entouré de différents animaux et positionné autant sur la terre, sur la mer, dans les airs ou même dans le feu. C’est parce que l’amour est partout et touche tous les êtres vivants. J’ai même inspiré une fable de Jean de la Fontaine qui dit : « Tout l’univers obéit à l’Amour; Aimez, aimez, tout le reste n’est rien. » Je crois que cela résume bien la place cruciale qu’occupe l’amour dans nos vies et, surtout, toute l’importance de mon travail!


Vous avez aimez en apprendre sur le travail de Cupidon? Nous avons aussi eu la chance de parler à la fée des Étoiles! Vous pouvez en lire plus sur elle ici!



Jordane Masson - Journaliste

Biographie de Jordane Masson

Journaliste
Native de Martinville, Jordane Masson habite à Compton depuis 2015, et elle a rejoint l’équipe de L’écho de Compton comme journaliste pigiste en 2017. En tant que journaliste pigiste, elle s’occupe de différentes chroniques comme L’écho des Petits, Compton au boulot, Je bénévole et Les Grandes Familles de Compton. Son travail lui demande donc de faire des entrevues, de prendre des photos et de rédiger des articles de différentes longueurs, selon le sujet. En plus de son travail pour L’écho, Jordane est coordonnatrice de la bibliothèque; elle participe à la gestion du milieu et à la programmation des activités, en plus d’animer certaines activités pour les jeunes.
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