À la rencontre des nouveaux arrivants: Kristel, Martin, Alyana et Jacob
« C’est compton qui nous a choisis! » – Kristel
Tous deux diplômés en Finance et Comptabilité, Kristel Morin, 31 ans, et Martin Limoges, 32 ans, se sont rencontrés au travail il y a un peu plus de huit ans. En 2017, le couple devenait propriétaires de leur propre entreprise à Sherbrooke, le Centre Comptable Professionnel, qui compte aujourd’hui 12 employés. Mais, même si le travail continue de se faire à la ville, vivre à la campagne est un jour devenue une priorité pour Kristel et Martin.
La campagne dans son ADN
« Par nos fonctions, on avait déjà travaillé avec des gens de Coaticook et on connaissait bien le milieu agricole. Ça m’interpellait beaucoup, nous explique Kristel. J’ai grandi en campagne, dans la région de Bromptonville, avec des fermes avoisinantes. Je pense que la campagne fait partie de mon ADN! Quand on a eu les enfants, c’est devenu un besoin de leur redonner cela. C’est une valeur qui m’est très importante, de les voir jouer dehors, de créer, de trouver des solutions, de jouer avec les bébites… c’est sain! »
Quant à Martin, même s’il a connu de multiples déménagements dans son enfance, le bien-être que procure la vie à la campagne lui était tout aussi essentiel.
« S’en venir ici, ça a amené un changement de vitesse carrément. On se demande encore comment on faisait avant! J’ai grandi dans du changement, chez nous on a déménagé pratiquement chaque année quand j’étais enfant. Je savais que c’était correct de vivre du changement à un jeune âge, que de quitter Sherbrooke pour venir s’installer ici, ce serait simple pour les enfants comme pour nous. »
Se recréer un foyer à leur image
Cela faisait bien trois-quatre ans qu’ils se cherchaient une maison en campagne avant de trouver leur jolie demeure rêvée. Le couple espérait en trouver une qui aurait encore beaucoup de potentiel à leur offrir, qu’ils pourraient aménager à leur goût, recréer un chez eux à leur image. Ils ne voulaient pas une maison clé en main. Kristel nous raconte « On en a visité pas mal, mais j’avais dit à Martin, quand ça va être la nôtre, on va le savoir, on va le sentir! Ça va se faire naturellement, je ne voulais rien forcer surtout. »
Martin ajoute « On n’était pas pressés, parce qu’on habitait une maison que Kristel avait achetée à Sherbrooke avant de me rencontrer et on y était bien installés. Mais on commençait à manquer de place avec les deux enfants. »
Auparavant, Kristel travaillait à Coaticook et Martin à Sherbrooke. Ils se retrouvaient souvent entre les deux… à Compton pour dîner! Ils allaient entre autres manger sur les bords de la rivière à Ives Hill… Compton les attendait tout doucement.
Au départ, on n’avait pas nécessairement choisi Compton, mais je pense que c’est plutôt Compton qui nous a choisis! »
Cette maison-ci a même été un coup de cœur pour les enfants. Alyana, sept ans, et Jacob, quatre ans, l’ont aimée dès qu’ils y sont entrés.
« C’est la maison où je veux vivre toute toute toute ma vie! » – Jacob
Martin se souvient : « Dès qu’on est entrés dans la maison, les enfants s’y sont sentis bien très rapidement. Mon gars, quand il y a mis les pieds la première fois, nous a dit Celle-là, c’est la maison où je veux vivre toute toute toute ma vie! C’est rare qu’un enfant de trois ans et demi s’exprime ainsi aussi clairement. On a eu l’impression que c’est lui qui l’avait choisie en premier! Pour nous aussi, cette maison a été un véritable coup de cœur dès qu’on l’a vue. Et il a vite fallu se décider, car acheter une maison par les temps qui courent, c’est presque un combat tellement les ventes se font rapidement et celles qui sont en vente sont rares. »
Un bon voisinage
En plus d’aimer la maison, son terrain boisé et la quiétude dont ils profitent depuis bientôt un an, les deux amoureux sont comblés par les très bonnes relations de voisinage.
« Nos voisins sont extraordinaires, nous dit Kristel. Tous nos voisins se sont arrêtés dans les jours qu’on est arrivés pour venir se présenter, venir nous parler, créer des liens. On se sent ainsi en sécurité, car on sait que si on a besoin d’aide, ils peuvent être là pour nous et nous pour eux. On s’entraide beaucoup! Des fois, ils s’arrêtent en passant et si on est au bord du feu, ils viennent nous jaser. »
Martin complète: « Même les chasseurs autour sont venus se présenter et nous expliquer qu’il n’y avait pas de danger dans le temps de la chasse, qu’ils ne tiraient jamais dans le sens de la maison et de ne pas s’inquiéter si on entendait des coups de feu. Mais sinon, c’est tellement paisible. Notre route est très peu empruntée par les voitures, on voit plus de tracteurs passer que des autos! C’est tellement tranquille, on est si bien. On apprécie chaque jour qui passe. On est bien heureux! »
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