95 ans pour un résident du Manoir de chez nous

Le résident de Compton Max Goulder déjeune à sa résidence
Le résident de Compton Max Goulder au Manoir de chez nous (Photo: Danielle Goyette)

Né à Calais, en France, le 31 octobre 1925, M. Max Frederick Goulder fêtait récemment son 95e anniversaire à la résidence du Manoir de chez nous. Sourire aux lèvres, regard taquin, il a gardé son entrain et son goût pour la jasette. Derrière toutes ces années de vie, se dévoile une histoire impressionnante qui a mené ce Calaisien à Compton.

Une jeune carrière militaire
C’est dans son lieu naissance que M. Goulder fera des études supérieures en finance. À peine âgé de dix-neuf ans, il s’enrôle volontairement dans l’Armée canadienne et offre ses services d’interprète. En plus du français et de l’anglais, ce dernier parle l’allemand, le flamand et le hollandais! Il occupe le poste de mitrailleur durant tout son service dans la 56e Batterie du 6e Régiment nantichar de l’Artillerie royale canadienne. Entraîné sur les chars M10 Wollverine et M10 Achilles, il opère et entretient la tourelle, charge les munitions et effectue le tir. Il aura aussi la responsabilité de loger les officiers canadiens et anglais dans des hôtels en France. Son unité participera à la libération de la France, de la Belgique et de la Hollande. Pendant quelques mois, il gérera l’arrivée des bateaux et de leurs cargaisons dans le 5th Detail Issue Depot British Unit. Il s’occupera aussi d’attribuer l’état civil aux anciens soldats anglais faits prisonniers. De plus, il participera à l’opération Plunder qui consistait à établir, au nord de la Rhur, une tête de pont pour envahir l’Allemagne. Son service militaire se terminera le 24 juin 1945 avec la dissolution de son unité.

Arrivé au Canada
M. Goulder immigre à Montréal en 1950. Il travaille ensuite en comptabilité et finances à l’usine Ingersoll Rand Drill Company of Canada à Toronto, puis est transféré à l’usine de Sherbrooke en 1953. Peu de temps après, il se retrouve superviseur de zone à Traders Finances. En 1954, il épouse Mme Noëlianne Morin avec qui il aura huit enfants : Frances, Ellen, Danielle, John, Carole, Ann, Vivian et Doris. De 1963 jusqu’à sa retraite en 1988, M. Goulder trouve sa place à la Banque Nationale du Canada à Matane, puis à Montréal en tant que directeur général. Il quitte son lieu de résidence de Saint- Gabriel-de-Brandon en 2016 pour aménager au Manoir de chez nous. Il se rapproche alors de son fils John, des Serres LGL, et devient un fier Comptonois.

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