Les coulisses de L’écho: Christian Simard
J’ai mis la main à la pâte au même moment où Lisette Proulx devenait la maître d’œuvre de L’écho en 1998. J’étais à l’époque courtier en imprimerie, mais le graphisme n’avait pas de secrets pour moi. Dès le début, j’ai vite compris que ce serait une belle histoire de cœur!
Au départ, j’ai travaillé sur le feuillet 8 ½ X 11 qu’était alors L’écho, puis, j’y ai greffé mes idées. L’écho était déjà publié tous les mois. Je m’y suis vite attaché. C’est vite devenu un bébé! Je voulais qu’il soit beau, j’y mettais l’énergie et le temps. J’ai beaucoup aimé lorsqu’il est passé au tabloïd, parce que ça me donnait plus de jeu en graphisme et il y avait de la couleur dans certaines pages. Au fil des années, j’ai toujours essayé de l’améliorer.
Faire L’écho, ça a été un plaisir! Le fait que L’écho revienne chaque mois a toujours suscité une contrainte de temps. On ne travaillait pas longtemps à l’avance, on y arrivait tout le temps, mais c’était parfois stressant. L’écho, c’est un work in progress; on place des textes, on les déplace, on refait le montage et on boit quatre-cinq tasses de café! Disons que la flexibilité est essentielle comme qualité!
Enfin, lorsque je regarde toutes ces années plongées dans cette folle aventure, j’y vois par-dessus tout une belle histoire de cœur. Pour donner vie à chaque Écho, il faut y mettre du cœur, beaucoup d’amour. Peu de villages de la taille de Compton peuvent se vanter d’avoir un journal de cette qualité-là avec autant de contenus. C’est vraiment un journal exceptionnel!
En 2018, j’ai finalement laissé ma place pour prendre ma retraite en demeurant bien fier de ce que j’avais accompli!