Un projet qui parle de notre monde

Jean-François, Joscelyn et James au Studio Toscana. Photo: Noémi Blom

Un deuxième coup d’oeil

Je vous mentionnais lors du dernier numéro de L’écho qu’un groupe de Comptonois a décidé de mettre en branle un projet pour commémorer la venue des familles beauceronnes à Compton. Bien que l’intention soit grandement justifiée, il y avait un enjeu de taille: par où commencer? C’est en feuilletant les archives qu’une piste est apparue. L’année 2023 souligne le 125e anniversaire de naissance de Josaphat Lachance. Monsieur Lachance compte parmi les derniers beaucerons venus s’établir à Compton. Il a pratiquement fermé cette grande marche migratoire des agriculteurs beaucerons qui ont considéré Compton comme la promesse d’un avenir meilleur. Josaphat Lachance est donc devenu la pierre angulaire sur laquelle se développe ce projet de commémoration.

L’idée initiale étant trouvée, il fallait maintenant donner une voix à Josaphat pour lui permettre de nous raconter cette grande aventure. D’où un second enjeu: comment donner parole à Josaphat tout en laissant place aux voix des autres familles? C’est lors d’une séance de remue-méninges du groupe qu’a surgi comme une étincelle, une idée géniale pour la création d’une voix rassembleuse. Cette étincelle a embrasé la créativité de Jean-François Foucault qui a écrit pour l’occasion un très beau texte qui vous permettra, le moment venu, d’en entendre plus sur Josaphat et ses pairs. Quelques heures d’enregistrement au studio Toscana de Sherbrooke, avec la complicité de Joscelyn Drainville, achèveront le volet sonore du projet. Notons également la participation de James Crooks venu se joindre à eux pour la narration anglophone.

Deux enjeux de résolus, il fallait bien en ajouter un troisième: innover pour représenter physiquement, à la fois Josaphat et les autres familles arrivant à de cette époque. Cette fois-ci, Bernard Paquet a imaginé une… comment dirais-je?… Et puis non, vos n’en saurez rien, si ce n’est que j’ai eu le privilège de visiter l’atelier où l’œuvre se concrétise. En poussant la porte, j’ai cru me retrouver en pleine Renaissance où Bernard, prenant les traits de Léonard de Vinci, me présentait sa nouvelle machine en création. Bon voilà, c’est dit: une machine! Des pièces, des articulations, des rouages, des engrenages, etc. Une machine à remonter le temps, peut-être? Bien mystérieux, tout cela! Aidé de Jean Rouleau, son indispensable assistant, qui travaille sur une partie de la structure qui contiendra l’œuvre mystère, Bernard a trouvé un bon compagnon d’oeuvre. 

Vous voilà intrigués? Ne ratez surtout pas notre prochaine capsule Facebook à la mi-juillet où vous verrez toutes les personnes mentionnées précédemment mettre à contribution leurs talents pour donner vie à notre monde… 

C’est un rendez-vous!

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