On voit la vie en rose à L’Abri végétal

Les longues bandes d’ampoules dans les serres roses de L'Abri Végétal
Les longues bandes d’ampoules dans les serres | Photo: L'Abri végétal

Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste
01.02.2024

Ce n’est pas la première fois que le couple propriétaire de L’Abri végétal nous impressionne par les nouvelles technologies qu’ils mettent de l’avant. Cette fois-ci, Frédéric Jobin-Lawler et Annie Lévesque ont opté pour un éclairage singulier dans leurs serres qui colore nos soirées hivernales d’une étonnante aura rosée.

Depuis le 21 décembre, les légumes de L’Abri végétal poussent dans la douceur d’une lumière qui stimule leur croissance de façon surprenante. De longues bandes d’ampoules DEL rouges et bleues, qui créent un effet de rose bleuté, courent le long des rangs de légumes dans les serres dans le but d’envelopper les jeunes pousses de la plus grande quantité de lumière possible. 

« C’est une technologie originaire de Hollande qui s’est répandue ces dernières années en Ontario et qui commence à se faire connaître aussi au Québec, nous explique Frédéric. On l’utilise surtout dans les grandes fermes, la nôtre fait un peu exception! Lorsque les plants reçoivent plus de lumière, leur apport en sucre est accru. La proximité des lampes installées directement sous les plants favorise la production de la photosynthèse de façon écoénergétique. Cela contribue ainsi à une meilleure récolte au final. En plus, les lampes dégagent un peu de chaleur, ce qui contribue au chauffage de nos serres. »

Vue de nuit des serres enveloppées d’éclairage rose | Photo : L’Abri Végétal

Une pratique à l’étude

L’Abri végétal collabore avec des chercheurs de la Faculté des sciences de l’agroalimentaire de l’Université Laval et de la Faculté de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke afin d’évaluer ce projet et ses effets positifs, mené à bien grâce à un investissement de quelque 700 000$. Les objectifs du projet sont de produire à l’année des légumes afin de favoriser l’autonomie alimentaire locale et de permettre une rétention de la main-d’œuvre, elle aussi 100 % locale. Les propriétaires tiennent à faire en sorte que cette lumière, utilisée pour compenser le manque de soleil hivernal, ne soit utilisée que de jour et qu’à raison de courtes périodes nocturnes afin de réduire la pollution lumineuse qui pourrait gêner les amateurs de ciel étoilé des alentours. 



Danielle Goyette, écho notre équipe

À propos de Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste
Bachelière en Études françaises, option Rédaction-Recherche, en 1981, avec un certificat en Publicité à l’Université de Montréal en 1988, Danielle a travaillé comme conceptrice-rédactrice publicitaire et réalisatrice pour Télémédia Communications pour se consacrer ensuite au journalisme à la pige. Elle a été honorée à quelques reprises pour ses textes. En parallèle de son métier de journaliste, elle a publié 22 livres, accordé de nombreuses entrevues aux médias et offert des animations dans les écoles pendant plusieurs années. Elle a commencé à réviser L’écho de Compton en 2014 et en est devenue la rédactrice en chef en 2018.
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