Alec Michaud : Son travail, faire bouger!

Alec Michaud en nature
Alec en nature | Photos: collection personnelle Alex Michaud

Natif de Compton, Alec Michaud est le fils de Guy Michaud et Luce Beloin. Avec sa conjointe, Elizabeth Mérineau, enseignante en anglais, il est papa d’une petite fille de cinq ans, Malye Michaud. Fervent de sport en tous genres, il occupe le poste d’enseignant en éducation physique à l’école secondaire La Frontalière depuis maintenant cinq ans. 

D’où vient votre passion pour les sports?

J’ai eu un bon exemple avec mon père. Il a toujours fait du sport et il avait une flamme compétitive. Il traînait ses enfants régulièrement, que ce soit pour le baseball ou le volleyball. En fait, il a touché un peu à tout. Peu importe le sport, il embarquait! Il y avait de la passion, une certaine intensité, mais, surtout, du plaisir. Dès mes quatre ans, il m’a inscrit au soccer. Il a lui-même coaché mon équipe pendant sept-huit ans. Il venait me voir jouer, m’encourageait. Il s’impliquait beaucoup. Ça m’a rapidement donné la piqûre. Aussi, ma famille jouait régulièrement au volleyball, donc c’était vraiment un loisir familial. Bref, ça a toujours fait partie de ma vie.

Quel est votre parcours?

Au secondaire, je jouais principalement au basketball, puis au hockey pendant un an. Quand j’étais en secondaire quatre, ma sœur m’a fait intégrer une équipe de volleyball à Sherbrooke. Au collégial, j’ai continué le volleyball. Sans oublier le soccer, chaque été. En fait, c’est le sport qui m’a motivé à poursuivre mes études. J’ai fait mes sciences humaines au Cégep de Sherbrooke, puis un Baccalauréat en enseignement en éducation physique et à la santé à l’Université de Trois-Rivières. Après mes stages, j’ai travaillé dans plus d’une trentaine d’écoles primaires, principalement pour de la suppléance. J’ai aussi coaché à travers tout cela. Finalement, j’ai eu un poste permanent à La Frontalière, il y a cinq ans.

Pourquoi l’enseignement?

J’ai toujours aimé transmettre ma passion du sport. J’aime toutes les facettes du sport. Que ce soit en plein air, individuel ou en équipe. J’apprécie beaucoup de travailler avec les jeunes, autant les petits que les adolescents. Avec les ados, je peux les amener plus loin dans la pratique du sport. De leur côté, les plus jeunes démontrent une belle motivation. Primaire ou secondaire, j’y prends plaisir!

En quoi consiste votre travail?

Cette année, je m’occupe de l’option concentration sport pour les secondaires un et deux. On touche une dizaine de sports avec eux dans l’année. Aussi, j’ai une classe de plein air. On fait toutes sortes de sorties comme du camping, du vélo, du géocaching (un mélange de chasse au trésor et de course d’orientation) ou partir en refuge au Mont-Mégantic. Enfin, je m’occupe d’un cours pour trois classes de secondaire trois qui touche principalement les sports collectifs (ultimate frisbee, rugby, deck-hockey, Spikeball, etc.). Je travaille en collaboration avec cinq autres enseignants. On peut échanger, se poser des questions, etc. C’est bien motivant!

Alec Michaud en ski
Fervent de sport en tous genres, Alec Michaud occupe le poste d’enseignant en éducation physique à l’école secondaire La Frontalière depuis maintenant cinq ans. | Photos: collection personnelle Alex Michaud

Quelle qualité ressort de votre expérience de travail?

En général, je crois que ça prend beaucoup d’adaptation. Avec la suppléance, on se retrouve dans un nouveau milieu et un nouveau groupe de jeunes. Même chose, lorsque je dois enseigner un nouveau sport. C’est à moi d’aller chercher des outils pour le comprendre. J’utilise beaucoup des vidéos sur YouTube, autant pour apprendre les techniques que pour comprendre toutes les règles. Ensuite, j’aime tester le tout avec les autres enseignants en éducation physique pour bien le mettre en pratique. C’est plus facile de l’enseigner par la suite. En fait, ça m’a beaucoup aidé d’avoir un grand bagage sportif au départ. Ça m’a permis de m’adapter plus facilement.

Qu’est-ce que l’exercice physique vous apporte?

Chaque jour, j’ai besoin de bouger. Je fais du soccer l’été, du volleyball à l’année dans deux ligues différentes. L’hiver, c’est le patin, le hockey et la planche à neige. À travers tout cela, je fais de la course à pied. J’ai besoin de ces moments pour dépenser de l’énergie. Ça m’aide à faire le vide dans ma tête et ça me permet d’être dans le moment présent. Évidemment, ça fait du bien à mon corps. Quand je reviens de faire du sport, je me sens dans un bon état, tout simplement.



Jordane Masson - Journaliste

Biographie de Jordane Masson

Journaliste
Native de Martinville, Jordane Masson habite à Compton depuis 2015, et elle a rejoint l’équipe de L’écho de Compton comme journaliste pigiste en 2017. En tant que journaliste pigiste, elle s’occupe de différentes chroniques comme L’écho des Petits, Compton au boulot, Je bénévole et Les Grandes Familles de Compton. Son travail lui demande donc de faire des entrevues, de prendre des photos et de rédiger des articles de différentes longueurs, selon le sujet. En plus de son travail pour L’écho, Jordane est coordonnatrice de la bibliothèque; elle participe à la gestion du milieu et à la programmation des activités, en plus d’animer certaines activités pour les jeunes.
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