Lisette, Schubert et moi… et Lisa Leblanc
À cette époque, il y a de cela vingt-cinq ans, j’étais encore une étrangère à Compton. Avec un verger qui poussait, des poules, des lapins, un veau et un fiston, ma vie était bien remplie.
Un bon matin, bien confortable du haut de ma colline, alors que je lisais L’écho de Compton, ma vie comptonnoise venait de changer. L’écho m’offrait le grand cadeau « d’une amitié éternelle ».
À travers un billet de la rédactrice, j’appris qu’elle s’émerveillait du Quintette à deux violoncelles de Schubert. Nous étions au moins deux dans ce joli petit village à s’émouvoir de la musique du « fraternel Schubert ». J’avais une sœur cachée quelque part dans cette magnifique campagne. Je la découvris : émouvante, sensible, créative, un esprit libre et ouvert, une vitalité à toute épreuve…
Bref… une sorte de champagne humain. Alors, merci Schubert de m’avoir connectée à Lisette Proulx!
Et pour tout vous dire, comme toutes les deux, nous vieillissons gentiment et bien, c’est Lisa Leblanc qui nous transporte aujourd’hui, mais soyez rassuré, nous n’oublierons jamais Schubert.
Merci Lisette,