Charmée par la campagne et… les vaches!

Par Jordane Masson

C’est l’amour qui a poussé Catherine Durand à quitter Québec, sa ville natale, pour se retrouver dans un décor comptonois en 2017. La même année, elle se joint à l’équipe de la Fromagerie La Station où elle occupe maintenant le poste de responsable de la boutique et des ventes régionales. Même si elle n’est plus en couple aujourd’hui, le charme de Compton l’aura assez séduite pour y demeurer.

Qu’est-ce qui vous a amené à la Fromagerie La Station?

Auparavant, j’ai été agente de bord pour Air Transat à Montréal pendant trois ans. En 2015, je me suis mise à circuler entre Montréal-Québec-Compton, car je fréquentais une personne qui venait de Compton. Finalement, en 2017, nous avons acheté une maison dans son village natal, et j’ai décidé de me trouver un emploi à proximité. Je voulais changer d’air, vraiment m’installer dans la région et rencontrer les gens du coin. Je suis tombée sur une offre d’emploi de la Fromagerie que je ne connaissais pas vraiment à l’époque. L’offre semblait diversifiée et je me disais que j’allais travailler à la boutique et être dehors à charrier des balles de foin! Finalement, la boutique était plus grosse que je pensais, et il y avait en masse de choses à y faire!

En quoi consiste votre travail?

Toutes les journées sont différentes. Quand j’arrive le matin, je regarde rapidement les courriels, mais ça ne prend pas beaucoup de temps avant que je sois demandée pour toutes sortes de questions. Je m’occupe des commandes, du téléphone et du service à la clientèle. Je coordonne une douzaine d’employés, soit l’équipe en boutique, l’équipe en production et les guides pour les visites. Pour les ventes régionales, je communique avec les distributeurs et avec les commerçants qui vendent ou qui veulent vendre nos produits. Je m’occupe aussi de la promotion dans les épiceries et de la coordination d’événements.    

Qu’est-ce qui a changé depuis vos débuts à la fromagerie?

Mon poste a vraiment évolué. L’entreprise a tellement pris d’ampleur en cinq ans! L’achalandage est beaucoup plus grand. Quand j’ai commencé, toutes les commandes se faisaient en boutique. La production de petites pointes, tout ce qui allait en épicerie, c’était fait à la boutique. C’est devenu rapidement trop intense, donc il a fallu engager pour m’aider. Il y a cinq ans, je faisais un avant-midi de bureau par semaine, alors qu’aujourd’hui, je pourrais y passer quarante heures!  

Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre emploi?

Je dirais l’équipe qui est devenue comme une deuxième famille. Je me sens vraiment incluse. Les propriétaires poussent beaucoup à la créativité et au leadership, ce qui me donne un rôle d’intrapreneure. Sans que ce soit mon entreprise, j’ai une belle liberté, je peux amener mes idées, les développer et je suis écoutée. La confiance s’est vraiment développée.   

Quelle tâche vous motive le plus?

Une des choses que j’aime beaucoup, c’est de remplir la boutique de produits locaux. Tous les hivers, il faut analyser les produits, voir ce qu’on garde, ce qu’on modifie et essayer d’encourager les producteurs du coin. Nous avons maintenant un permis d’alcool, ce qui est génial. J’en rêvais depuis trois ans pour pouvoir faire des accords avec nos fromages. Personnellement, je suis une admiratrice de bières de microbrasserie, donc j’étais bien heureuse de pouvoir participer à la dégustation! 

Qu’est-ce qui vous a amenée à rester à Compton?

Je suis tellement tombée en amour avec la région! Les plaines, les lacs, tout y est pour le plein air. En plus de mon emploi que j’adore. Sincèrement, je ne pensais pas y rester aussi longtemps, mais j’adore l’agrotourisme. J’ai trouvé mon domaine sans même savoir que c’était cela! Le matin, je pars pour le travail et, ce n’est pas un travail, je m’en vais vivre ma journée. Juste le chemin entre le village et la Station, le lever du soleil, les champs, la beauté autour, c’est incroyable! Quand j’arrive et que je vois les vaches, c’est du pur bonheur!



Jordane Masson - Journaliste

À propos de Jordane Masson

Journaliste
Native de Martinville, Jordane Masson habite à Compton depuis 2015, et elle a rejoint l’équipe de L’écho de Compton comme journaliste pigiste en 2017. En tant que journaliste pigiste, elle s’occupe de différentes chroniques comme L’écho des Petits, Compton au boulot, Je bénévole et Les Grandes Familles de Compton. Son travail lui demande donc de faire des entrevues, de prendre des photos et de rédiger des articles de différentes longueurs, selon le sujet. En plus de son travail pour L’écho, Jordane est coordonnatrice de la bibliothèque; elle participe à la gestion du milieu et à la programmation des activités, en plus d’animer certaines activités pour les jeunes.
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