Devoir de Mémoire – Pour la sauvegarde des milieux humides

Janick devant certaines de ses toiles
Janick devant certaines de ses toiles | Photo: Danielle Goyette

Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste
06.11.2024

Cette exposition, nous l’aurons en mémoire longtemps!

Il y avait bien plus que de la lumière dans les toiles de Janick Ericksen, il y avait de l’émotion, de la vie, des flamboyances de couleurs qui nous transportaient et nous ébranlaient.

Cette artiste inspirante dépose sur ses toiles des touches uniques de frissons, des coups de pinceaux comme des murmures, des images presque abstraites, des abstraits qui dessinent de fines ondes qu’on imagine, des mouvements qui ondoient et qui s’élèvent en mots en nous. D’une toile à l’autre, on était secoué, d’une toile à l’autre, on était troublé. On voulait rester là, devant celle-ci, devant celle-là, on y retournait, on ne se lassait pas d’admirer. On les voulait toutes dans notre salon pour ne jamais cesser de les regarder et qu’elles enveloppent notre quotidien de tant de beauté. 

L’exposition Devoir de Mémoire présentée de la fin septembre à la mi-octobre, fut sans contredit l’une des plus belles expositions de la Maison des Arts St-Laurent de Compton. Merci Janick d’avoir su nous faire tant vibrer!

« Ce projet Devoir de mémoire étalé sur plusieurs mois m’a permis de grandir professionnellement et comme personne aussi. Merci aux partenaires financiers qui l’ont rendu possible. De voir les visiteurs voyager à travers mes oeuvres, de les entendre me dire être touchés par la douceur, la lumière et l’atmosphère de mes scènes de milieux humides est un grand bonheur. Plusieurs ont mentionné être happés par la profondeur dans mes tableaux qui agissaient comme un aimant, ce qui m’a permis de constater que mon désir de peindre nourrit plus encore cette connexion personnelle plus grande que je veux avoir avec ce qui m’inspire, d’avoir une conscience plus grande avec ce que je veux me connecter. Quand je réussis à toucher ces gens qui observent mes œuvres et les apprécient, je ressens encore plus un sentiment de mission accomplie. J’espère avoir pu sensibiliser les visiteurs de l’exposition et les jeunes participants au projet sur l’importance de ces milieux. 

Merci à la population de Compton et des environs de m’accueillir dans leur région avec autant de gentillesse! »

Janick Ericksen, artiste multidisciplinaire

Michèle Lavoie et Janick Ericksen en pleine discussion | Photo: Danielle Goyette

« L’exposition de Janick a généré une circulation constante à la Maison des Arts pendant trois fins de semaines. De nombreuses personnes qui y mettaient les pieds pour la première fois ainsi que des commentaires on ne peut plus élogieux, voilà de quoi réjouir le comité organisateur ainsi que l’artiste Janick Ericksen. La participation de jeunes du Camp de jour Kionata au vernissage et à l’exposition a ajouté une touche de couleurs qu’on voudra revoir au cours de prochains évènements qui permettent de faire connaître la galerie d’exposition de la Maison des Arts ainsi que ses magnifiques jardins. On y a accueilli pour la quatrième année des activités de médiation culturelle au cours des Journées nationales de la Culture. Merci à tous ceux et celles qui nous ont visités et bienvenue à toutes les suggestions susceptibles de donner à la culture la place qu’elle mérite tant dans notre municipalité qu’auprès d’un plus large public. »

Michèle Lavoie, coordonnatrice des activités de la Maison des Arts 

Les œuvres de Janick Ericksen sont inspirantes, pleines de sérénité et mettent en valeur le patrimoine naturel d’ici. De plus, je la remercie pour son implication auprès des jeunes artistes du Camp Kionata. J’aime à savoir que mon aide financière contribue à l’enrichissement culturel de notre région, en plus de faire un geste pour la sauvegarde de notre environnement.

Geneviève Hébert, députée de Saint-François et partenaire financière de l’exposition

La remise des quatre panneaux d’interprétation de la flore au Maire Jean-Pierre Charuest par deux des jeunes artistes, Alice Parent et Éliane Beaudoin | Photo: Danielle Goyette

Dans le cadre de l’exposition, quatre panneaux d’interprétation de la flore, que l’on retrouve autour du pont couvert Spafford-Drouin, ont été remis à la Municipalité de Compton. Des tableaux qui résument une activité qui mariait la science et les arts lors du camp de jour Kionata pendant l’été 2024. Entre les peintures au camp et les panneaux, tout un chemin a été parcouru! Janick Ericksen coordonnait cette belle expérience avec toute sa créativité!




Danielle Goyette, écho notre équipe

Biographie de Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste
Bachelière en Études françaises, option Rédaction-Recherche, en 1981, avec un certificat en Publicité à l’Université de Montréal en 1988, Danielle a travaillé comme conceptrice-rédactrice publicitaire et réalisatrice pour Télémédia Communications pour se consacrer ensuite au journalisme à la pige. Elle a été honorée à quelques reprises pour ses textes. En parallèle de son métier de journaliste, elle a publié 22 livres, accordé de nombreuses entrevues aux médias et offert des animations dans les écoles pendant plusieurs années. Elle a commencé à réviser L’écho de Compton en 2014 et en est devenue la rédactrice en chef en 2018.
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