Les coulisses de L’écho: Nathalie Lessard
Ma rencontre avec Mme Goyette m’a permis de raviver d’heureux souvenirs que voici :
Arrivée à l’âge de deux ans, c’est Compton qui m’habite. Mes racines s’y enfoncent profondément puisque ma grand-mère Évelyne est née ici. Elle a même fréquenté l’école Notre-Dame-des-Prés où j’ai, moi aussi, appris à lire puis à écrire, ébauchant une passion pour la lecture, la rédaction et la satisfaction de trouver le « bon mot ».
Mettant à profit ces intérêts, j’ai pu contribuer à ma communauté bénévolement lorsqu’en 2005, le Club Lions m’a mandatée pour sa promotion dans le journal L’écho.
En 2006, le Comité des Fêtes du 150e m’a offert l’opportunité de publier une chronique historique qui a suscité tellement d’engouement que je l’ai poursuivie jusqu’en 2011, bien au-delà du projet initial. J’avais alors le sentiment de donner à ma communauté et cela me nourrissait. D’ailleurs, au village, à l’épicerie ou ailleurs, j’étais abordée par des lecteurs intéressés par mes articles. Plusieurs ont contribué par des photos ou des informations, en plus des trésors découverts dans le livre de M. Ferland.
La bibliothèque, que j’ai le privilège d’avoir fondée avec cinq autres dames d’exception, en 1997, m’avait déjà accordé une incursion dans L’écho, en l’an 2000. C’était dans le cadre de la capsule temporelle qui est enfouie à Moe’s River et le texte prédisait que les livres ne mourraient jamais…
Qui sait, je redeviendrai peut-être chroniqueuse, un jour? Après tout Compton est un milieu de vie exceptionnel et c’est ce que reflète L’écho, qui, en plus de nous informer, nous interpelle, nous réunit, nous rend meilleurs et encourage une communauté plus unie!