Persévérer aussi au collégial
Alicia Jalbert-Tyroler est une passionnée d’architecture. Pas étonnant qu’elle se soit dirigée dans ce domaine pour ses études collégiales et universitaires. Et c’est avec persévérance et malgré quelques difficultés en français que la jeune femme de 21 ans poursuit fièrement son objectif. Voici un autre bel exemple de persévérance scolaire.
Alicia, quelles sont les études que tu as faites?
J’ai un diplôme d’étude collégiale en technologie de l’architecture et je suis actuellement à l’Université de Sherbrooke en génie du bâtiment (BAC).
As-tu vécu des difficultés dans ton apprentissage?
Je crois que tous les étudiants vivent des difficultés d’apprentissage dans leur parcours à l’école. Lorsqu’on traverse différentes étapes dans notre parcours scolaire, « les marches » deviennent plus difficiles à monter. J’ai toujours travaillé très fort pour atteindre mes objectifs et je suis fière du résultat.
As-tu dû déménager pour aller étudier? Pour faire des stages? Comment as-tu vécu cela?
Par chance, je suis mes cours à Sherbrooke. Donc, je n’ai pas eu besoin de déménager jusqu’à maintenant. Cependant, j’ai fait un stage à Montréal l’automne passé et j’ai vraiment aimé vivre par moi-même.
As-tu développé des trucs pour t’aider dans tes cours, dans ton apprentissage?
Afin de rester productive, je me définis des objectifs pour la semaine. Avec cette technique, je n’ai pas l’opportunité de procrastiner et ça me permet même de me laisser une soirée de congé sans être en retard dans mes remises.
As-tu eu de l’aide de tes proches, de tes ami·e·s, de certains profs?
Lorsque j’étais au secondaire, j’avais beaucoup de difficulté en français. Peu importe le niveau de travail, les résultats n’étaient pas présents. Ma mère m’a fait suivre des cours de français chaque semaine le soir avec Micheline Paré en plus des cours que j’avais à l’école avec Sonya Bérubé. Ce n’était pas une expérience plaisante à ce moment-là dans ma vie, mais je suis vraiment reconnaissante envers ces femmes qui m’ont aidée. Aujourd’hui, je ne pourrais pas dire que j’aime le français, mais je l’ai maîtrisé.
Quelle est ta plus grande fierté dans ton cheminement?
Ma plus grande fierté dans mon cheminement est mon projet de fin de DEC. J’ai travaillé environ 400 heures sur ce projet en plus des 400 heures que ma coéquipière Shanon Brouillet y a mises aussi. Nous avons créé ensemble tous les plans pour l’ensemble architectural d’une résidence de personnes âgées. C’était un très gros projet et c’est ma plus grande fierté à ce jour. Il a même gagné la Bourse Jubinville et j’ai hâte de faire d’autres projets comme celui-ci.
Vous voulez en lire davantage sur la persévérance scolaire et les citoyens de Compton? Lisez sur le retour aux études d’Eugénie Pelletier et de Cécile Collinge!