Une première expérience pour le Verger Gros Pierre

Gaétan et Mélanie; Le Verger Gros Pierre

Jordane Masson

22.05.2022

Para la versión en español : Una primera experiencia para el Verger Gros Pierre

L’embauche de travailleurs étrangers se répand de plus en plus dans le domaine agricole. Avec la pénurie de main-d’œuvre et le besoin de travailleurs saisonniers, le Verger Gros Pierre a décidé de tenter l’expérience cet été. De la mi-juin à la mi-octobre, deux travailleurs du Guatemala viendront mettre la main à la pâte dans les vergers.

« Avec notre projet d’agrandissement, on voulait stabiliser le travail au champ qui est très saisonnier. Le recrutement devient difficile, donc l’embauche de travailleurs étrangers temporaires nous a paru comme une bonne solution, en plus d’être une expérience enrichissante », explique la co-propriétaire, Mélanie Éliane Marcoux. 

Tout un processus

Relevant du gouvernement fédéral, le processus d’embauche de travailleurs étrangers temporaires demande toute une préparation. Heureusement, il existe des organismes prêts à aider et à bien informer les employeurs, dont l’Union des producteurs agricoles (UPA) et la Fondation des Entreprises en Recrutement de Main-d’œuvre agricole étrangère (FERME). « Ça fait environ deux ans qu’on pensait à faire le saut. On a pris de l’information avec l’UPA et l’organisation FERME. On a parlé à différents producteurs de pommes à Saint-Joseph-du-Lac, mais aussi à des producteurs de sapins de la région, qui emploient déjà des travailleurs étrangers. En gros, le tout apporte une stabilité d’embauche qui est rassurante pour un employeur. »

Pour le Verger Gros Pierre, la demande devait se faire dès le mois de décembre pour obtenir à temps une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) qui permet l’embauche de travailleurs étrangers temporaires. D’autres documents sont à compléter pendant le développement du projet. FERME offre une plateforme qui permet de suivre tout le processus, donne le nom des travailleurs étrangers et avise lorsqu’ils sont prêts à voyager.

Se préparer à l’accueil

Alors que les travailleurs étrangers arrivent avec peu de bagages, il incombe à l’employeur de leur fournir un logement et les commodités de base, tels que le mobilier, l’électricité et Internet, à leurs frais. Un autre défi qu’a dû résoudre Mme Marcoux. « Trouver un logement a été un défi, mais on y est arrivé. Par la suite, FERME est venu inspecter, ce qui m’apparaît comme une bonne chose. En fait, on magasine un espace de vie convenable et agréable pour n’importe qui. »

Pour Mme Marcoux, il est primordial que les travailleurs étrangers soient considérés comme des membres de l’équipe à part entière et qu’ils se sentent les bienvenus. De son côté, elle a commencé un cours de base pour apprendre l’espagnol et reste à l’affût des activités d’Actions interculturelles qui organise des sorties et des moments d’échanges pour les travailleurs étrangers, en plus d’offrir différents services d’aide. 

« Il faut se mettre à la place de ces travailleurs qui sont loin de chez eux, qui laisse leur famille pendant plusieurs mois. C’est une autre culture, une autre façon de penser et de vivre. On veut les aider à s’intégrer et leur permettre d’entrer en contact avec d’autres travailleurs étrangers et avec des personnes de la communauté qui parlent leur langue. »

Il devient ainsi fort probable que cette expérience se révélera des plus instructives autant pour les employeurs que pour les employés.

Nous leur souhaitons une belle immersion culturelle!

Pour plus d’informations, visitez :

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