Brigitte Hébert — Une nouvelle façon de travailler

Brigitte Hébert
Brigitte Hébert à son poste de travail (Photo : collection personnelle Brigitte Hébert)

Originaire de Sainte-Edwidge, Brigitte Hébert habite à Compton depuis plus de trente-sept ans. Elle partage sa vie avec son conjoint, Marcel Vaillancourt. Mère de deux enfants et grand-mère de deux petits-enfants, sa famille a la campagne dans le sang et demeure à proximité. Depuis plus de quinze ans, Mme Hébert est technicienne comptable à son compte.

Qu’est-ce qui vous a amenée à ce métier?

J’ai fait mon DEP en secrétariat à l’ancienne école des Arbrisseaux de Compton pendant la dernière année qu’il y avait une école de commerce. Par la suite, j’ai travaillé dans un bureau d’avocat, puis pour le CPE L’Enfantillage de Coaticook. J’ai pris quelques pauses pour les congés de maternité, puis je me suis occupée principalement de la comptabilité de la ferme de mon conjoint de l’époque. Ensuite, j’ai commencé à prendre des contrats et d’être à mon compte comme technicienne comptable. J’ai aussi été approchée par le cabinet de comptables Villeneuve Gagné Stébenne Proulx inc., situé à Sherbrooke. Pour les états financiers, ma connaissance du milieu agricole était un atout pour eux donc, c’était parfait pour moi!

En quoi consiste votre emploi?

Je suis à la production des états financiers de particuliers et de sociétés, les impôts des sociétés et des particuliers ainsi que la tenue de livres des clients du bureau. Le bureau a une grande clientèle d’agriculteurs de la MRC de Coaticook. À mon compte, je fais principalement de la comptabilité pour des petites entreprises. Mes clients demeurent majoritairement dans les environs. Je m’occupe, entre autres, de la cafétéria de l’école Louis-St-Laurent. Mes clients m’apportent leurs documents, et je fais la tenue de livres sur un logiciel de comptabilité.  Par la suite, je peux produire leurs rapports de taxes ou autres. Le tout fonctionne principalement par trimestre donc, aux trois mois, j’ai toujours deux grosses semaines où je m’occupe de mes clients, en plus de ceux du bureau de Sherbrooke.

Qu’est-ce que vous aimez de votre travail?

Le plus important pour moi, c’est la relation que j’entretiens avec mes clients. Que ce soit convivial et sans complication, qu’on se tienne au courant de ce qui se passe et qu’on échange sur des façons d’améliorer leur quotidien dans leur entreprise. J’aime savoir que ceux pour qui je fais des travaux de comptabilité sont contents et me font confiance. Ça leur enlève une charge de travail. J’aime aussi apprendre et toujours améliorer mes connaissances. J’aime vraiment ce que je fais.

Qu’est-ce que la Covid a apporté comme changement?

Je n’avais jamais fait de télétravail avant, même que je ne voulais pas en faire. Le danger, c’est qu’on peut travailler n’importe quand: jour, soir, nuit. C’est donc plus difficile de décrocher. Je craignais de me mettre à faire plus d’heures par semaine. En mars 2020, je n’ai pas eu le choix. Je suis allée chercher des dossiers au bureau, et on m’a branchée au réseau du bureau. La période d’impôts a été allongée dû à la COVID, donc cela a aidé, mais j’ai remarqué que j’étirais mes heures habituelles sur six jours au lieu de trois jours. Ça n’avait pas de sens. J’ai dû me discipliner et me faire une nouvelle routine de travail.

Avez-vous vécu du positif, malgré tout?

Depuis le début de la pandémie, avec tous les programmes d’aide à la relance économique, les cabinets comptables ont été fort occupés. Je me suis trouvée chanceuse de pouvoir continuer de travailler, d’avoir l’esprit occupé. Aussi, je me suis rendu compte des avantages du télétravail. Ne pas prendre l’auto l’hiver, ne pas se presser le matin et pouvoir prendre un deuxième café, etc. En restant à la maison, on ressent moins l’ambiance plus lourde de la pandémie. Au final, je pense poursuivre l’alternance bureau et télétravail. Cette nouvelle méthode a donné une nouvelle tangente à mon travail, ce qui me permettra de continuer encore plusieurs années.

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