Les coulisses de L’écho: Bernard St-Laurent
Je suis fier de faire partie de l’équipe de L’écho comme membre du conseil d’administration.
Nous vivons à une époque où le rôle et l’importance des journaux communautaires grandissent toujours. Internet, les médias nationaux et les chaînes de nouvelles en continu ont bouleversé le monde en entier. Ceux-ci informent les gens à propos de ce qui se passe sur la planète. Mais ils ne traitent pas souvent des événements et de la réalité que nous vivons dans nos communautés.
De plus en plus, nous voulons savoir ce qui se passe chez nous, dans notre coin. Et voilà la raison pour laquelle la popularité des journaux communautaires est en pleine croissance. Comment allons-nous apprendre à connaître les nouveaux propriétaires du marché Tradition ou que des bénévoles de Compton ont travaillé à nettoyer les berges du ruisseau Sévigny? Et qui d’autre aurait eu l’idée du publier un numéro spécial en espagnol pour nous amener à connaître les travailleurs qui viennent d’ailleurs?
Pour moi, faire partie de L’écho est comme un retour aux sources. Mes racines à Compton sont très profondes. J’y ai même fait mes études primaires à l’école Notre-Dame-Des-Prés. Je continue de porter ce village dans mon cœur pour toujours. J’y reviens aussi souvent que possible. Depuis quelques années d’ailleurs, avec une équipe remarquable de bénévoles, dirigée par Michèle Lavoie, nous continuons l’œuvre initiée par ma défunte épouse Patricia Pleszczynska en ouvrant les portes du 7, chemin de Hatley, en une galerie d’art ponctuelle sous le nom de la Maison des Arts St-Laurent.
J’ai toujours baigné dans le monde des médias depuis que je suis sur le marché du travail. Dans les années 1970, alors que je travaillais comme animateur communautaire, j’ai fait partie de l’équipe qui a lancé le journal Townships Sun en Estrie. Par la suite, je me suis rendu en Gaspésie où j’ai aidé à lancer le journal communautaire SPEC pour lequel j’ai été premier éditeur et rédacteur en chef. En 2024, ce petit hebdomadaire fêtera son 50e anniversaire.
Tout au long de mes 40 années de carrière, j’ai travaillé à la radio, à la télé et pour la presse écrite. J’ai siégé au comité de plaintes du Conseil de Presse du Québec. En 1986 J’ai servi comme président de La Tribune de La Presse de l’Assemblée nationale. En 2018, j’ai été très touché quand l’Association des nouvelles radiophoniques, télévisuelles et numériques m’ont décerné un prix pour honorer l’ensemble de ma carrière.
Avec tout ce bagage et toutes ces années passées bien occupées, je crois maintenant pouvoir me rendre utile à L’écho de Compton. Je me considère privilégié d’avoir pu pratiquer mon métier de journalisme pendant tant d’années et avec une passion soutenue.
Je pense que mon expérience peut ainsi contribuer aux décisions que le conseil d’administration est appelé à prendre.
