Travaux terminés de la 147 (partie 2)

Début des travaux | Photo: Clément Vaillancourt

Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste

Jordane Masson

Journaliste

Clément Vaillancourt

Collaborateur
07.11.2024

Les travaux de la 147 ont grandement perturbé la vie au coeur de notre village. Plus d’un commerçant et un grand nombre de citoyens et citoyennes en ont été bouleversés.

Certains que l’équipe de L’écho a contactés ont accepté de témoigner de leur vécu, car il était important pour eux de tenter de faire le point sur cet été 2024. D’autres ont préféré s’abstenir.

Entrevues par Jordane Masson et Danielle Goyette

Photos : Clément Vaillancourt

Le pire ne fut pas le détour…

« Mais ce fut plutôt l’agressivité et l’impatience des automobilistes sur la 208 (Chemin de Hatley), ensuite l’inefficacité et la laideur de l’affichage, l’absence de concertation des groupes concernés, j’ajouterais l’omnipotence de la MTQ (ministère des Transports du Québec) et un entrepreneur que je n’ose qualifier, puis, ajoutez à tout ça, un battage médiatique hors de contrôle…

Bref, comme gestionnaire et responsable d’un marché public de 25 marchands, je me suis sentie seule, impuissante et surtout incompétente. Heureusement qu’avec Éric Brus, nous avons pu sécuriser la 208, que Compton nous a fourni le brigadier Luc Bégin, et grâce à une équipe extraordinaire au stationnement composée de Christian, de Nadia et de Guillaume, nous avons passé à travers cette saison mal commencée. Je tiens à dire un immense remerciement à BMR qui nous a offert son stationnement avec une grande courtoisie.

Personnellement, je remercie aussi les marchands, encore une fois ils ont été présents et de belle humeur. Et si ce n’était d’eux, j’aurais laissé mon travail à quelqu’un d’autre.

À l’an prochain! »

Diane Goyette,
Directrice du Marché de Soir de Compton

Bris d’auto et perte d’achalandage

« En tant que modérateur et administrateur du groupe Facebook Compton et les environs, j’ai pu voir passer de nombreux commentaires en lien avec le chantier de la 147. Ce qu’on a remarqué surtout, c’est l’impact sur les commerces. Même ceux qui étaient en dehors de la zone ont vu leur achalandage diminué. Les résidents de Coaticook et des alentours ont eu tendance à passer par Ayer’s Cliff pour éviter le détour, donc ça a touché plus largement les commerçants de Compton. Aussi, il y avait de nombreux commentaires concernant les bris d’autos causés par la rocaille sur le chemin Drouin. L’équipe de Brunelle électronique y a goûté aussi lors de ses déplacements dans la MRC. Les roches ne nous ont pas épargnés malheureusement. Pour la suite, ce qu’on remarque, c’est la crainte des gens face à l’espace restreint qu’offre la nouvelle rue, principalement pour la machinerie agricole. Ce sera à voir dans le futur. »

Luc GarantAdministrateur et modérateur du groupe Facebook Compton et les environs

Travaux d’asphaltage | Photo Clément Vaillancourt

La sécurité avant tout

« J’ai vu des cyclistes prendre le fossé et des automobilistes passer dans le champ pour éviter des face-à-face. »

Mélanie Girard, résidente du chemin Veilleux

 « Avant que les travaux commencent, j’avais fait la demande de baisser la limite de vitesse sur le chemin Veilleux, car j’avais déjà des craintes pour la sécurité. Cela a été refusé en pensant que les gens rouleraient tranquillement vu le trafic plus dense. Après quelques jours, je voyais bien que c’était dangereux. J’ai alors décidé de faire une plainte à la Municipalité et à la Sûreté du Québec. On m’a dit de prendre mon mal en patience. Mais l’après-midi du 24 juillet, alors que ma fille et son amie traversaient la route, une voiture a freiné brusquement juste avant de les frapper, à moins d’un mètre d’elles. Disons que c’était l’événement de trop. J’ai rappelé la Municipalité, puis j’ai parlé au directeur général qui a pris le temps de m’écouter. J’ai également parlé à la directrice générale de la Sûreté du Québec qui m’a aussi soutenue. Ainsi, par la suite, la SQ a été dans ma cour tous les jours, puis une réunion a été organisée avec les élus municipaux et les résidents du détour. C’est ce qui a fait bouger les choses. Des pancartes Lentement ont été placées sur le chemin et, juste avant la rentrée scolaire, un radar pédagogique a été installé. Ça a aidé beaucoup. Aussi, une pancarte Arrêt a été placée à la croisée des chemins Compton et La Station et elle va y rester. On a aussi demandé à ce que la limite de vitesse revienne à 70 km/h et d’ajouter une traverse pour chevaux et vaches. Les demandes ont été acheminées au ministère des Transports, donc, c’est à suivre. J’espère seulement que nous aurons appris de ces erreurs pour les projets futurs. »

Lisez d’autres témoignages dans la partie 1




Danielle Goyette, écho notre équipe

À propos de Danielle Goyette

Rédactrice en chef et journaliste
Bachelière en Études françaises, option Rédaction-Recherche, en 1981, avec un certificat en Publicité à l’Université de Montréal en 1988, Danielle a travaillé comme conceptrice-rédactrice publicitaire et réalisatrice pour Télémédia Communications pour se consacrer ensuite au journalisme à la pige. Elle a été honorée à quelques reprises pour ses textes. En parallèle de son métier de journaliste, elle a publié 22 livres, accordé de nombreuses entrevues aux médias et offert des animations dans les écoles pendant plusieurs années. Elle a commencé à réviser L’écho de Compton en 2014 et en est devenue la rédactrice en chef en 2018.


Jordane Masson - Journaliste

Biographie de Jordane Masson

Journaliste
Native de Martinville, Jordane Masson habite à Compton depuis 2015, et elle a rejoint l’équipe de L’écho de Compton comme journaliste pigiste en 2017. En tant que journaliste pigiste, elle s’occupe de différentes chroniques comme L’écho des Petits, Compton au boulot, Je bénévole et Les Grandes Familles de Compton. Son travail lui demande donc de faire des entrevues, de prendre des photos et de rédiger des articles de différentes longueurs, selon le sujet. En plus de son travail pour L’écho, Jordane est coordonnatrice de la bibliothèque; elle participe à la gestion du milieu et à la programmation des activités, en plus d’animer certaines activités pour les jeunes.


écho de Compton, collaborateur, Clément Vaillancourt

Biographie de Clément Vaillancourt

Clément Vaillancourt a toujours aimé faire un peu de bénévolat. Déjà quand il était à l’Ireq à Varennes, il s’occupait du Club de Radioamateur. À la retraite dans Charlevoix, il a été le président de la Société d’horticulture et d’écologie pendant 12 années. À Compton depuis 2015, il a fait partie du Comité Consultatif d’Urbanisme et du Comité d’environnement à la municipalité pendant 5 ans. Il fait de la photo en amateur pour L'écho et pour la municipalité et il est toujours actif comme trésorier et responsable des communications à la Société d’histoire de Compton.
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