La question du bonheur selon Annabel

Annabel Gilbert

25.04.2020

Que veux-tu être plus tard ? La question qui tue, la question fatale. 

Les seules bonnes réponses seraient un métier d’avenir, une passion ou un rêve qui s’est avéré exhaussé. Pourquoi ce sont de bonnes réponses pour la majorité des gens ? Est-ce rendu une norme quelconque ? 

Selon moi, la seule réponse qui devrait devenir LA réponse universelle et acceptable dans tous les cas est : être heureux. Être heureux devrait devenir le but de chacun parce que sans le bonheur tu ne peux pas évoluer et aller vers tes buts et aspirations les plus chers. Qu’elles soient banales ou bien extraordinaires, tes aspirations méritent d’être traitées aux petits oignons par ton bonheur!

Faire ce qui te rend heureux est la plus grande aspiration que tu peux avoir. Devenir médecin, enseignant ou entrepreneur pour, par la suite, devenir heureux. Non. Devenir heureux en devenant médecin, enseignant ou entrepreneur : Oui! N’observez-vous pas la nuance ? C’est le bonheur qui mène à nos buts les plus chers. Qu’ils soient banals ou bien extraordinaires, tes buts méritent d’être traités aux petits oignons par ton bonheur.

Le bonheur doit devenir d’abord une priorité pour vivre une bonne vie à mon avis. Il ne doit pas devenir un luxe ou encore un interdit. Que tu sois en vie depuis près d’un centenaire, un demi-siècle, un tiers ou un quart de siècle, que tu sois aux études supérieures, au Secondaire ou à l’école primaire, répondre à ma première question ne devrait pas propager d’angoisse. Qu’est-ce que tu veux être plus tard ? Tu veux être heureux. Tu veux rester heureux.

Certaines mauvaises fois pourraient ajouter que la réponse est incomplète ou que tu réponds cela parce que tu ne sais pas ce que tu veux réellement faire plus tard. Mais ils ont tort, ils ont tort de croire que le bonheur et être heureux ne sont pas plus nécessaires que de répondre : médecin, enseignant ou entrepreneur. 

Le bonheur, comme aspiration première, n’est pas de savoir quoi faire dans le futur, mais de connaître la réelle valeur de celui-ci et de le saisir adéquatement à mon avis.

Annabel Gilbert, 17 ans

Étudiante en arts, lettres et communication au Cégep de Sherbrooke

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