L’étonnante mémoire des glaces de Catherine Lafrance
Josiane Leralu
fidèle abonnée de la bibliothèque Estelle-Bureau
Une famille, dont deux jeunes enfants, sont les victimes choisies d’un attentat à la bombe.
Dans la neige, sous une fenêtre, le gel a conservé de légères empreintes de pas qui intriguent le journaliste, Michel Duquesne. Comment peut-il mener sa propre enquête à partir d’un aussi petit indice?
Le récit m’a paru d’autant plus vrai et intense qu’il se déroule en Estrie pendant notre dramatique tempête du verglas que j’ai vécue comme beaucoup d’autres dans le froid polaire. Comment oublier qu’Hydro-Québec a mis plus de trois mois à rebrancher tous les foyers et encore plus de temps à replacer tous les pylônes tombés tellement la tempête a été dévastatrice! Ce cadre réel rend encore plus présente l’histoire glaçante que Michel Duquesne va mettre à jour au péril de sa vie.
Oui, j’ai dévoré ce roman, glacée par la perversité de ceux qui s’attaquent exclusivement aux femmes et aux enfants vulnérables, puisque Catherine Lafrance s’est inspirée non seulement d’une météo et d’un paysage réels, mais aussi de la criminalité qui se passe ici, aujourd’hui, parfois plus près de nous qu’on ne peut l’imaginer.
Actuellement, les romans policiers québécois sont réputés être d’une grande qualité. Peu de femmes se sont lancées dans ce genre d’aventure littéraire. Catherine Lafrance a relevé ce défi avec panache.
Lire ce roman en regardant la neige tomber m’a bien plongée dans l’atmosphère du roman! Bien installée dans le confort de mon chez-moi, j’en ai apprécié d’autant plus nos chaleureuses maisons québécoises!
Je savais que je pouvais me fier aux bons conseils de Jordane, notre bibliothécaire !